Baromètre de la compétitivité des ETI

Mardi 15 décembre 2015

Expertises

Les dirigeants des ETI françaises restent très majoritairement confiantes sur la compétitivité de leurs entreprises.

Lancé en septembre 2014, renouvelé en février et juin dernier, ce Baromètre livre pour sa quatrième vague, 4 enseignements principaux

1. Une compétitivité qui continue de progresser

Si 9 dirigeants d’ETI sur 10 estiment que leur entreprise est compétitive, 72% estiment même que leur compétitivité s’est améliorée au cours des 12 derniers mois (+ 5 pts vs vague 3). La principale raison invoquée chez 76% d’entre eux (+5 pts vs vague 3) est l’amélioration de la productivité, suivie de l’amélioration de la demande (pour 60% d’entre eux)

S’agissant des dirigeants d’ETI dont la compétitivité s’est au contraire dégradée (1 sur 4), notons que les difficultés à recruter apparaissent désormais comme un facteur explicatif

pour 31% d’entre eux (+16 pts vs vague 1).

2. Un environnement juridique et fiscal toujours insatisfaisant mais qui tend à se stabiliser

Même si une majorité des dirigeants d’ETI ressentent un alourdissement de la fiscalité hors impôts (57%), ils ont le sentiment que le poids global de la fiscalité (taxes & impôts + hors impôts) se stabilise : autant de dirigeants estiment que le niveau des taxes est resté stable (47%) ces 12 derniers mois.

Par ailleurs, 73% des dirigeants d’ETI se sentent davantage en confiance dans leurs relations avec l’administration : il

En revanche, les dernières mesures gouvernementales peinent toujours à convaincre : que ce soit la Loi Macron, les mesures concernant l’investissement ou encore celles sur la simplification administrative

3. Le financement n’étant pas un problème pour les ETI, les investissements se concentrent de plus en plus sur les opérations de croissance externe

L’accès au financement est jugé aisé par 81% des ETI, indicateur en progression de +12 points depuis septembre 2014. Le secteur des services se distingue toujours sur cet aspect (85% vs 76% pour les ETI industrielles). De plus, même si la préservation du capital en matière de placement de trésorerie reste toujours la priorité pour 87 % des dirigeants d’ETI (niveau stable depuis la vague 3), le financement du BFR (Besoin en Fonds de Roulement – 79%) et également la conservation de liquidités (66%) - pour une meilleure réactivité en cas d’opportunités - se confortent (+ 10pts vs janvier 2015).

4. Les collaborateurs de plus en plus associés à la performance de l’entreprise via l’épargne retraite

Même si on enregistre une grande stabilité dans les outils déjà mis en place dans les ETI comme la prévoyance (88%), les plans de formation (84%), et les primes individuelles (78%), la tendance est à la hausse pour l’épargne salariale à 68% (+ 10 pts vs 1ère vague) et l’épargne retraite à 46% (+ 16 pts vs vague 1). En termes de projections, les ETI d’IIe de France se distinguent par leur dynamisme sur la mise en place des outils long terme, qu’il s’agisse d’épargne salariale (34 %) ou de Plan d’épargne retraite (25 %).

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