Trop sûr pour échouer : le coût de la surconfiance

« L’excès de confiance est le plus grand des ennemis »

Proverbe chinois

illustration d'un homme en costume, sur des marches en billets d'argents

Qu’est-ce que le biais de la surconfiance ?

C’est la tendance à avoir trop confiance en ses propres capacités, jugements ou décisions.

La surconfiance peut prendre différentes formes1 :

  • La surestimation : penser que l’on est plus compétent qu’on ne l’est réellement.
  • L’illusion de supériorité : croire que l’on est plus compétent que les autres.
  •  L’excès de certitude : être trop sûr de la justesse de ses jugements ou estimations.

    Les hommes sont généralement plus sujets à ce biais que les femmes2.

Quelques exemples concrets du biais de la surconfiance

Près de 90% des conducteurs pensent être meilleurs que la moyenne, ce qui est impossible d’un point de vue statistique3. Cet excès de confiance peut être à l’origine de comportements à risque (utiliser son portable au volant, sous-estimer les dangers sur la route, etc.).

Les parieurs amateurs sont souvent trop confiants dans leurs pronostics : ils estiment leur taux de réussite à 70%4, alors qu’il est en réalité de moins de 60% .

Le coût de la surconfiance

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Le coût de la surconfiance

De trop nombreuses transactions

 

  • Les investisseurs trop confiants ont tendance à surestimer la précision des informations dont ils disposent, ce qui les pousse à effectuer des transactions bien plus souvent que nécessaire sur les marchés financiers.

     

  • Les rendements annuels des ménages dont les transactions sont très fréquentes sont en moyenne 7 points de pourcentage plus faibles que ceux des ménages les moins actifs5

  Un manque de diversification

  • Les investisseurs trop confiants ont souvent tendance à ne détenir qu’un petit nombre d’actions dans leur portefeuille. Ils surestiment généralement leur capacité à choisir les « meilleurs » investissements, qui offrent selon eux une performance supérieure à celle du marché.

     

  • Les portefeuilles des investisseurs qui effectuent le plus de transactions sont généralement moins diversifiés : cinq titres en moyenne, contre huit pour ceux qui passent peu d’ordres6.

Place à l’action !

Limitez l’impact de la surconfiance dans vos décisions financières.

Prendre conscience de ce biais est la première étape pour éviter des erreurs qui peuvent coûter cher et prendre de meilleures décisions financières.

Illustration d’une jeune femme s’amusant dans un parc d’attractions.

Posez-vous ces questions : 

 

  •  « Ai-je tendance à effectuer de nombreuses transactions parce que je surestime la fiabilité de mes informations ou de mes analyses ? »

    Prenez du recul : fixez-vous des règles simples (par exemple limiter le nombre d’ordres que vous passez chaque mois ou attendre 24h avant d’en valider un) et assurez-vous que chaque transaction est vraiment nécessaire. 

     

  • « Mon portefeuille est-il centré sur un petit nombre d’actions qui sont, selon moi, les « meilleures » ? »

    Diversifiez vos placements pour limiter les risques liés à des convictions trop fortes7.

     

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Consultez les autres chapitres de la série

Illustrations : Cléo Wehrlin

1. Moore, D. A., & Healy, P. J. (2008). The trouble with overconfidence. Psychological Review, 115(2), 502-517.
2. Barber, Brad M., and Terrance Odean. « Boys will be boys: Gender, overconfidence, and common stock investment. »
The quarterly journal of economics 116.1 (2001): 261-292.
3. Svenson, Ola. « Are we all less risky and more skillful than our fellow drivers?. » Acta psychologica 47.2 (1981): 143-148.
4. Fischhoff, Baruch, Paul Slovic, and Sarah Lichtenstein. « Knowing with certainty: The appropriateness of extreme confidence. »
Journal of Experimental Psychology: Human perception and performance 3.4 (1977): 552.
5. Barber, Brad M., and Terrance Odean. « Trading is hazardous to your wealth: The common stock investment
performance of individual investors. » The journal of Finance 55.2 (2000): 773-806.
6. Goetzmann, William N., and Alok Kumar. « Equity portfolio diversification. » Review of Finance 12.3 (2008): 433-463.
7. La diversification ne garantit pas les gains et ne protège pas contre les pertes.

Sauf indication contraire, toutes les informations figurant dans le présent document proviennent d’Amundi Asset Management S.A.S. et datent de août 2025. La diversification ne constitue ni une garantie de profit ni une protection contre toute perte éventuelle. Les opinions exprimées sur les tendances du marché et de l’économie sont celles des auteurs et pas nécessairement celles d’Amundi Asset Management S.A.S., et sont susceptibles d’être modifiées à tout moment en fonction de la situation du marché ou d’autres conditions. Par ailleurs, rien ne garantit que les pays, marchés ou secteurs réaliseront la performance prévue. Ces opinions ne sauraient être considérées comme un conseil en investissement, une recommandation de titre ou une incitation à la négociation d’un quelconque produit Amundi. Le présent document ne constitue ni une offre ni une demande d’achat ou de vente de titres, parts de fonds ou services. Les performances passées ne constituent ni une garantie ni un indicateur des performances futures.

Date de première utilisation : novembre 2025

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